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Les Antilles en un Blog

29 mai 2007

Les Risques Naturels

Les Risques Naturels

Les volcans


Les volcans résultent de la remontée du magma issu des profondeurs de la terre. La théorie de la tectonique des plaques a expliqué la distribution des volcans sur la planète ; ceux-ci sont localisés au niveau des dorsales océaniques (écartement des plaques), des zones de subduction (résorption des plaques) et des points chauds. Il existe différents types de dynamismes éruptifs (hawaïen, strombolien, vulcanien, péléen-plinien) qui se traduisent par des manifestations variées (coulée pyroclastique, coulée de lave, coulée de boue, bombe volcanique, nuée ardente, fumerolle…). Trois observatoires surveillent de près les volcans actifs français (la Montagne Pelée, la Soufrière, le Piton de la Fournaise).



La réunion : l’éruption du piton de la Fournaise en octobre 2000.

Volcans et fonds marins

Les volcans sont construits par l’accumulation de magmas en des points particuliers de la surface terrestre. La Montagne Pelée en Martinique comme La Soufrière en Guadeloupe font partie des neufs volcans actifs des Petites Antilles. Ils résultent de la subduction de la plaque atlantique sous la plaque caraïbe cause principale de la formation du volcanisme aérien.

Les magmas des volcans antillais


Les magmas émis par les volcans antillais sont des magmas calco-alcalins. Ils se caractérisent par des teneurs élevées en éléments volatils (jusqu'à 6% en poids). Ils sont généralement très visqueux et les volatils ont des difficultés à s'échapper ce qui favorise leur explosivité. Lorsque les magmas sont émis en coulées de dômes, la lave est peu vésiculée. Lors de phénomènes explosifs en revanche, la lave très vésiculée forme des pyroclastites , notamment des ponces. Le mélange des deux magmas donne des ponces dites rubanées.

Ils peuvent être émis sont forme de coulées de lave visqueuse de dômes visqueux (dômes de 1902 et de 1929 de la Montagne Pelée; dôme de la Soufrière de Guadeloupe mis en place en l'an 1440 de notre ère), le magma arrivant en surface ayant perdu une grande partie de ses gaz lors de son ascension dans les conduits. La lave est alors peu vésiculée.

Ils peuvent également être émis sous forme de pyroclastites projetée lors d'activité explosive. Les plus caractéristiques sont les ponces, fragments de lave très fortement vésiculée émis à partir d'une activité explosive soutenue générant des colonnes éruptives et des panaches pouvant atteindre plusieurs dizaines de km d'altitude.

Dans certains cas comme lors de l'activité explosive précédant la mise en place du dôme de la Soufrière de Guadeloupe, des mélanges de deux magmas se sont produits donnant des ponces dites rubanées. Dans d'autres cas, comme lors de la dernière éruption plinienne de la Montagne Pelée (an 1300 de notre ère), les ponces peuvent être associées à des bombes en croûte de pain (dont la carapace externe refroidie plus rapidement est craquelée par l'expansion des gaz de la partie interne vésiculée)

La montagne Pelée (Martinique)



Réseau de surveillance de la Montagne Pelée.
La Montagne Pelée est l'un des volcans les plus actifs de l'arc. Depuis l'implantation des européens en Martinique (1635) quatre éruptions se sont produites. Celles de 1792 et 1851 étaient des éruptions phréatiques tandis que celle de 1902 et 1929 étaient magmatiques avec la croissance d'un dôme de lave visqueuse dans le cratère de l'Etang Sec. L'éruption de 1902 a produit un style éruptif particulier "le style péléen", violent et dévastateur et a montré combien les populations étaient exposées et la surveillance du volcan indispensable. C'est suite à l'éruption de 1929-1932 que l'Observatoire actuel a été construit. Le réseau de surveillance de la Montagne Pelée comporte actuellement une vingtaine de stations. Toutes les données sont télétransmises à l’observatoire où elles sont quotidiennement traitées.


Montagne Pelée – Martinique

La soufrière (Guadeloupe)



Réseau de surveillance de la Soufrière.
C’est l’éruption de 1440 qui donna naissance au dôme actuel de la Soufrière. Ce dernier a été, depuis cette date, le siège de nombreuses éruptions phréatiques dont les plus intenses ont eu lieu en 1797-1798 et 1976-1977. Si l’éruption de 1976-1977 a été finalement bénigne, mise à part les conséquences de désordres humains et économiques, elle a fait prendre conscience aux pouvoirs publics de la nécessité de bien surveiller nos volcans. A la Soufrière, les réseaux de surveillance sont principalement axés sur la sismologie, les études de déformation du volcan et le suivi de la composition chimique des fumerolles et des sources avoisinantes. Il s’agit d’une quinzaine de stations géophysiques télétransmises sur l’observatoire installé sur le morne Houelmont .


La soufrière – Guadeloupe.

Les fonds marins au large des Antilles


Cette carte montre la morphologie des fonds sous-marins au large des Antilles. Elle a été réalisée à partir de mesures bathymétriques haute résolution, acquises sur le navire océanographique L'ATALANTE lors de la campagne AGUADOMAR au début de l'année 1999. La profondeur du fond océanique est indiquée par le code de couleur et diminue depuis 70 m (rouge) à proximité des îles jusqu'à 2900 m (bleu) vers l'ouest, dans le bassin de Grenade, et 5800 m (violet) vers l'est, dans l'océan Atlantique. Une illumination rasante provenant du nord souligne les variations de relief. Cette campagne (CNRS-IPGP-IFREMER) contribue à l'étude du risque sismique et volcanique aux Antilles. Ses objectifs concernent la déformation récente au niveau de l'arc antillais et les processus d'effondrement des flancs des édifices volcaniques.

Les autres risques

Les risques torrentiels

En Martinique, les risques liés aux crues des torrents gonflés des pluies tropicales ou des cyclones sont loin d’être négligeables. Les recherches du Cemagref consacrées aux laves torrentielles permettent de mieux comprendre la formation des crues dans les torrents, et d’envisager des aménagements de protection.

Les coulées de boue


Avec son relief montagneux, dominé par la Montagne Pelée (1397 m) et la chaîne des Pitons du Carbet (1196 m), le Nord de la Martinique abrite de nombreux torrents et rivières torrentielles qui s’écoulent sur des terrains volcaniques souvent fragiles. Malgré son cadre paradisiaque, la Martinique n’en reste pas moins soumise à des phénomènes météorologiques souvent intenses et parfois violents. Gonflés par les pluies tropicales intenses, les torrents peuvent alors se transformer en véritables coulées de boue (lahar) lorsque le matériau érodable est disponible en grande quantité. Si la formation des crues a très souvent pour origine de fortes pluies, les éruptions volcaniques et les séismes sont aussi générateurs de risques torrentiels : dépôt de cendres, évaporation et vidange des nappes phréatiques…

Les éruptions volcaniques et l’activité sismique


Si la formation des crues a très souvent pour origine de fortes pluies, il existe cependant d’autres phénomènes générateurs de risques torrentiels. L’aléa volcanique ne peut être ignoré dans le Nord de la Martinique depuis la dernière éruption de la Montagne Pelée en 1902. Les éruptions ont des conséquences sur le paysage torrentiel qui peuvent aller du simple dépôt de cendres facilement transportables par les processus érosifs jusqu’au bouleversement complet de la situation géographique des torrents. Elles peuvent également générer des crues d’origine non pluviale. La chaleur, dégagée par la montée du magma, réchauffe les nappes phréatiques qui se vaporisent et surtout se vidangent. Il se produit alors une “ crue phréatique ”. Corollaire de l’activité volcanique, l’activité sismique, quant à elle, peut entraîner des glissements de terrains et influencer directement la fourniture de matériaux solides aux torrents. Même s’il ne se produit qu’une à deux éruptions par siècle, il est essentiel de tenir également compte de ce type de manifestations lors des travaux de protection. Il faut alors passer par une analyse des scénarios possibles, ce qui complique le problème du choix des protections à adopter puisqu’elles sont susceptibles de différer selon les scénarios.

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29 mai 2007

Le Climat des Antilles

Le Climat des Antilles

Le climat des Antilles est tropical. Il se caractérise par beaucoup de soleil, des ondées fréquentes et une atmosphère tiède. La mer est toujours chaude : entre 24 et 29°C.

Les conditions idéales pour passer de bonnes vacances !

La fraîcheur existe tout de même en montagne (la Soufrière).

Deux saisons rythment l'année en Guadeloupe :

Le carême ou saison sèche : de décembre à juin 

Le temps est beau, les journées tièdes et l'air sec. La moyenne des températures est de 27°C.

Les alizés balaient régulièrement les côtes.

La période la moins pluvieuse se situe en février/mars.

C'est la  haute saison  touristique.

 

L'hivernage ou saison des pluies : de juillet à novembre 

Les journées sont chaudes et humides. Le thermomètre affiche 30 °.

Les ondées tropicales sont fréquentes et les dépressions cycloniques possibles.

Le mois le plus pluvieux est septembre.

C'est la basse saison touristique ; les prix sont moins élevés.

Les cyclones

Phénomènes météorologiques impressionnants, les cyclones se nomment aussi ouragans.

Leur trajectoire dans les Caraïbes est en général d'est en ouest : ils arrivent par la côte atlantique puis s'incurvent direction nord-est, puis nord pour se transformer par la suite en simple dépression.

Les vents peuvent atteindre 300 km/h et les raz de marées sont fréquents.

Certains cyclones tardifs arrivent sur la Guadeloupe par l'ouest comme ce fut le cas pour Lenny ou Luis.

Pendant la période à risques qui se situe entre septembre et novembre, les dépressions sont minutieusement surveillées par les météorologues sur place. Lorsqu’ une tempête se forme, on la baptise et on observe sa trajectoire et son évolution. Si elle se transforme en cyclone et menace de traverser une île, on déclenche les alertes allant de 1 à 5 selon l'intensité des vents.

Dés lors, la population se barricade après avoir enlevé les toits en tôle et cloué les volets.

Les gens vivent alors rivés sur les radios à piles, dans l'attente du passage du cyclone qui peut tout dévaster.

Certains cyclones sont rentrés dans les annales et ont fait beaucoup de dégâts ; c'est le cas de celui de 1928 qui a fait 1500 victimes sur l'île.

Plus récemment, Hugo en 1989 a dévasté de nombreuses communes notamment en Grande Terre, et les traces de ce cyclone sont encore visibles.

Luis et Marylin en 95 et Lenny en 1999 sont tous trois arrivés par la côte ouest et de ce fait ont surpris tout le monde, y compris les météorologues.



29 mai 2007

l'Agriculture

L'AGRICULTURE

Un tiers de la surface totale de la Guadeloupe est consacré à l'agriculture. Celle-ci joue un rôle important dans l'économie de l'île. La banane et la canne représentent la majeure partie des cultures.

·        La canne à sucre

Cultivée pour fournir du sucre et du rhum, qui sont ensuite exportés dans le monde.

Les champs de canne se concentrent surtout au nord de Grande Terre et de Basse Terre. Certaines petites plantations se trouvent également près des distilleries de l'île.

La culture de la canne s'effectue en deux temps : la plantation et la récolte.

La plantation se fait par bouturage au début de la saison des pluies. Elle se fait manuellement ou mécaniquement.

La canne donne 2 récoltes. La coupe se pratique à la main ou à l'aide de machines. Une fois coupée, les pieds doivent vite être acheminés sur les lieux de transformation car ils se détériorent vite.

 

La sucrerie Gardel du Moule est la dernière en activité. Elle se visite.

Les distilleries se visitent également et l'on peut y acheter directement son rhum.

 

 

Pour tout savoir sur le rhum, son histoire et sa fabrication, on peut visiter le musée du rhum à Sainte-Rose ou l'habitation Beauport à Saint-Louis.

Lien pour visiter le musée du rhum à Sainte-Rose :

http://www.atout-guadeloupe.com/Distillerie-Reimonenq,-le-musee-du-rhum-en-guadeloupe_a201.html?PHPSESSID=f81299b0193ca6934c6274a2b83fbb26

Lien pour visiter l'habitation Beauport à Saint-Louis:

http://www.guadeloupe-fr.com/articleDestinationGuadeloupe/20779/

·        La Banane 

Elle représente 25 % des exportations. Cette activité est en crise car elle doit affronter la concurrence des pays d'Amérique Latine dont le coût de main d'ouvre est plus faible. De plus, les cyclones et tempêtes malmènent les bananeraies. Les cultivateurs de bananes survivent grâce au protectionnisme et aux subventions de l'état.

 

Il existe en Guadeloupe de nombreuses variétés de bananes : des bananes fruits, des bananes légumes, des bananes jaunes, des bananes violettes.

 

La production et la récolte se font toute l'année : la plante mère fleurit et donne un régime de bananes. Ensuite, ce pied va mourir mais il aura auparavant donné des rejets qui se plantent en terre sans l'intervention de l'homme.

La récolte se fait par régime de bananes, c'est-à-dire par « grappe » entière.

Bananeraies de l'île à visiter :

-         La Maison de la banane à Trois-Rivière pour en sa voir plus sur cette culture.

http://www.guadeloupe-fr.com/articleDestinationGuadeloupe/11798/

-         Le Domaine de Vanibel à Vieux-Habitants fournit également des informations sur la banane.

http://www.guadeloupe-fr.com/articleDestinationGuadeloupe/18887/

-         La plantation Grand Café à Sainte-Marie qui propose une visite pédagogique complète.

http://www.guadeloupe-fr.com/unSiteTouristique/304/

 

·        Le café

La Guadeloupe produit un excellent café mais en quantités insuffisantes pour pouvoir l'exporter.

 

Les caféières sont familiales et proposent des visites pédagogiques pour tout savoir sur le café et sa culture. Une dégustation est très souvent proposée.

Plantations de café de l'île :

- La caféière Beauséjour à Pointe-Noire.

http://www.maximini.com/guadeloupe/hebergement/hebergement.asp?num=1

- Le Domaine de Vanibel à Vieux Habitants.

http://www.aux-antilles.fr/guadeloupe/art-culture/info-plantation-vanibel-cousiniere-cafeiere-910.htm

 

Plusieurs musées du café renseignent également sur l'histoire et la fabrication de cette boisson :

- Le Musée du café à Pointe-Noire : http://www.cafeierebeausejour.com/

- Le Musée du Café à Vieux Habitants :

http://www.aux-antilles.fr/guadeloupe/art-culture/info-musee-du-cafe-cafe-chaulet-909.htm

- La Bonifierie, Musée du café à Saint-Claude :

http://www.aux-antilles.fr/guadeloupe/art-culture/info-la-bonifierie-913.htm

- L'habitation La Grivelière à Vieux Habitants est une ancienne caféière devenue écomusée où l'on peut tout apprendre sur le travail des cultivateurs de café.

http://www.guadeloupe-fr.com/unSiteTouristique/272/

·        Le cacao

Cultivé en très faibles quantités aujourd'hui, il n'est pas exporté. Les plantations sont artisanales et se visitent avec dégustation. La culture du cacao s'effectue sur les mêmes domaines que la culture du café :

- Plantation Beauséjour à Pointe-Noire

On peut obtenir des renseignements sur son histoire et sa culture à la Maison du cacao également à Pointe-Noire.

http://www.guadeloupe-fr.com/unSiteTouristique/265/

·        La vanille

Comme le cacao, la culture de la vanille est artisanale et peu abondante sur l'île.

Cette culture demande beaucoup de travail et des connaissances particulières.

On la trouve à la Casa Vanille avec visite commentée des plantations ainsi qu'à la caféière Beauséjour, toutes deux situées à Pointe-Noire.

·        L'ananas

Il se cultive également sur l'île. Les plantations sont de petite taille et ne permettent pas d'exportation.



12 mai 2007

Les Epices

La cuisine exotique tire son originalité des mélanges d'épices qu'elle allie. Ces épices font partie de la culture antillaise.

Le mot épice renvoie à des conquêtes de terres lointaines, de contrées chaudes et mystérieuses. Originaires d'Afrique et d'Asie, ces denrées de luxe ont été introduites aux Antilles par les colons.

Voici les principales épices utilisées dans la cuisine antillaise:

Le poivre poivre_blanc      poivre_noir

Poivre blanc (ou gris) et poivre noir sont le produit de la même plante : blanc quand la baie est cueillie mûre et débarrassée de la pulpe qui l'entoure avant d'être séchée; noir quand la baie est cueillie plus tôt et séchée immédiatement.

Cette épice qui rehaussait le goût des aliments était fort utile pour masquer le manque de fraîcheur, notamment de la viande faisandée.
Le poivre est considéré comme tonique et stimulant et antibactérien ; il contient un alcaloïde : la pipérine qui, s'il irrite la muqueuse de l'estomac active la salivation et la production de sécrétions gastriques et aide à la digestion.

Le safran safran

Originaire d'Asie mineure, le safran a été introduit en Espagne par les Arabes en 960.

Les fleurs fraîches de la plante (bulbe) sont coupées et séchées au soleil. Son prix élevé est directement lié à son rendement : 100 000 fleurs = 1kg de safran !

Même si actuellement le safran est surtout utlisé pour ses qualités culinaires, son utilisation première est médicale.
Le safran montre des propriétés sédative, antiseptique, antispasmodique, aphrodisiaque. Il permet également de ralentir le rythme cardiaque ainsi que d'abaisser la pression artérielle.

Le cumin cumin

Le cumin entre dans les mélanges d'épices (curry, garam masala, colombo).
Réputé pour ses propriétés digestives et stimulantes, le cumin ouvre aussi l'appétit. En tisane, il viendrait à bout des indigestions accompagnées de maux de tête.

Le gingembre gingembre

Originaire des forêts tropicales du sud-est de l'Asie, où on le cultive depuis plus de 1000 ans, il est également produit aux Antilles.

Des études récentes ont mis en évidence l'action du gingembre sur les maux d'estomac.

Pour calmer les maux de gorge, on peut mâcher un morceau de racine ou boire une infusion au gingembre, qui apaisera aussi les coliques, les flatulences et stimulera l'appétit. Enfin pour le Père Labat il "provoque l'urine et rend l'haleine douce et de bonne odeur".

Le fenugrec fenugrec

Le fenugrec entre dans la préparation du curry ou du colombo.

C'est un stimulant du métabolisme qui aide à réguler le diabète et l'hypotension artérielle.
Il a des propriétés digestives et combat l'anémie, par sa forte teneur en fer.
Il est riche en vitamines, sels minéraux et protéines.

Les clous de girofles clous_girofle

Les clous de girofle sont les boutons séchés du giroflier.

Son histoire est riche et colorée : les dignitaires chinois de la cour devaient tenir des clous de girofle dans le bouche pour s'adresser au Souverain. Les indiens l'utilisent depuis des millénaires pour la préparation du curry et des parfums.

Les clous de girofles sont utilisés dans les marinades, les sauces au vin, et les pâtisseries.

Sur le plan thérapeutique, c'est un anesthésique contre les maux de dents et un bactéricide connu des Arabes qui l'ont utilisé dans la préparation du KHOL, collyre ophtalmique.

Enfin recette pour purifier et parfumer vos armoires : accrochez une orange que vous piquerez de clous de girofle sur toute la surface.

La noix de muscade noix_de_muscade5

C'est l'amande du fruit du muscadier, grand arbre toujours vert et touffu aux feuilles luisantes.

La noix de muscade est utilisée comme une épice noble, très aromatique, dans les plats sucrés ou salés et dans les liqueurs.

Elle soigne maux de tête, insomnie et incontinence urinaire. Elle facilite la digestion et atténue flatulences et vomissements.

Sous les Tropiques, on lui prête des vertus aphrodisiaques et dans certaines campagnes des Antilles, elle entre dans des préparations "pharmaceutiques" dont voici une recette :

Contre les coliques : une pincée de muscade et de cannelle râpées, mélangée à un verre de vin chaud.

La vanille vanille

La vanille fût découverte "aux Indes" par Christophe Colomb lors de son troisième voyage.

On connaît bien sûr l'utilisation de cette épice en pâtisserie ou en parfumerie; la vanille parfume par exemple le tabac et les illustres cigares de la Havane ainsi que le Beaujolais.

Elle est également utilisée dans les liqueurs à base d'oeufs, de café ou de cacao.
Mais cette orchidée possède bien d'autres vertus, comme celles par exemple de lutter contre la déprime, d'aider les problèmes de prostate ou de soulager les morsures d'animaux venimeux.

Dans la Grèce antique, l'alliance du vin de Samos et de la vanille rendait la potion tellement agréable que les malades oubliaient de guérir...

La cannelle cannelle2

Probablement la plus ancienne des épices, la cannelle est l'écorce du laurier cinname ou cannelier, dépouillée de son épiderme et séchée.

L'arôme de la cannelle est très exotique et sucré et sa saveur douce relève aussi bien les plats salés que sucrés.

Aux Antilles, en dehors de son utilisation dans le planteur, elle sert à faire une infusion, le "thé cannelle" à boire le soir pour mieux digérer.

Stimulant puissant des sécrétions hormonales, la cannelle facilite la digestion. Très tonique, elle est préconisée dans le traitement des rhumes, grippes ou maux de gorge.



12 mai 2007

RHUM et COCKTAILS

ATTENTION, L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, CONSOMMEZ CE PRODUIT AVEC MODÉRATION...

C'est sans aucun doute LE produit culturel du pays... En effet, on peut rencontrer aux Antilles une grande variété de rhum, y compris des produits n'étant pas commercialisé en France. Ces rhum agrémentent une mulitude de cocktails.

Les différents rhum:

- Le rhum blanc : c'est le rhum agricole pur commercialisé sans aucun traitement. Il peut chiffrer 50° ou 55 ou même 59. La mention « cour de chauffe » indique qu'il s'agit d'un rhum à 68 °.

- Le rhum paille : conservé 18 mois dans les fûts de chêne qui lui ont conféré sa couleur jaune paille, il annonce les caractéristiques du rhum vieux.

- Le rhum vieux : resté dans les fûts de chêne pendant un minimum de trois années, ce rhum d'une belle couleur ambrée a pris tous les arômes du bois. C'est le meilleur des rhums pour lequel on indique parfois l'âge et le millésime.

 

Il existe de nombreuses marques de rhum, chacune portant le nom de la distillerie de provenance ; comme les différents vins de nos régions, les différents rhums changent de parfum suivant le lieu de la plantation et l'usine de transformation.

La plupart des distilleries se visitent et on peut acheter sur place des rhums traditionnels ou des punchs variés.

 

Bon nombre de cocktails permettent d'allier rhum et jus de fruits locaux . Voici quelques idées de cocktails :

Cocktail 

Ingrédients 

Ti' punch

3 mesures de rhum blanc, 1 mesure de sucre de canne, 1 quartier de jus de citron vert

Planteur

2 mesures de rhum blanc, 3 mesures de jus de fruit : 1 de goyave , 1 d'orange, 1 d'ananas, 1 trait de grenadine, 1 pincée de cannelle

Bananas

1 mesure de rhum blanc, 1 mesure de jus de kiwi, 1 mesure de jus de bananes et 1 mesure de jus d'ananas

Daïquiri

1 mesure de rhum blanc, le jus d'1/2 citron vert, glace

Désirade

2 mesures de rhum blanc, 1 mesure de Cointreau, 1 cuillère de jus de citron vert

Pina Colada

2 mesures de rhum blanc, 1,5 mesures de crème de nois de coco, 3 mesures de jus d'ananas, glace

Ti' bo

5 mesures de rhum vieux, 1 mesure de jus de citron vert, 1 mesure de sirop d'orgeat, 1 mesure de cointreau, 1 mesure de sucre de canne

Biguine

15 cl de rhum vieux ou blanc, 50 cl de glace au lait de coco, 1 C de coco râpée. Grog au miel pour les maux de gorge et les débuts d'infection : 4 cl de rhum vieux, 20 cl de lait, 2 C de miel

Punchs aux fruits

(pour 15 personnes) 8 dl de rhum blanc, 200 à 300 g de sucre selon le fruit utilisé, fruits (goyaves, litchis, maracuja, bananes, abricots secs.), cannelle

ATTENTION, L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, CONSOMMEZ CE PRODUIT AVEC MODÉRATION...

Ti' punch                         Planteur          Bananas

ti_punch     planteur_1     banana

Daïquiri                  Désirade       Pina Colada

daiquiri           d_sirade     pina

Ti' bo                          Punchs aux fruits

ti_bo           punchs

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9 mai 2007

Gastronomie Antillaise

La cuisine antillaise résulte du métissage de la population de ses îles.

Elle s'inspire des cuisines africaine pour ses ingrédients de base, indienne pour les épices et européenne pour ses alliances et ses pâtisseries.

Riche en couleurs et en arômes, elle est originale et variée. Exceptés quelques plats, c'est une cuisine simple et rapide à réaliser.

Parmi les légumes et fruits locaux que l'on ne connaît pas en métropole, on peut citer :

gombosLes gombos : petits légumes verts fibreux qui deviennent un peu gluants une fois cuits ; très bons en sauce.

giraumonLe giraumon : courge locale, la chaire une fois cuite est très onctueuse.

christophineLa christophine : entre la patate et le navet, elle se cuisine en gratin ou farcie. Légume très fin.

Des racines comme le manioc ou l'igname.

banane_plantin__entr_e_La banane plantain qui se mange en légume.

caramboleLa carambole : petit fruit jaune en forme d'étoile au goût d'agrume.

Le corossol : fruit à l'aspect et au goût très particuliers.

Mangues et ananas sont différents des nôtres car ceux que l'on trouve en métropole proviennent d'Afrique.

Les mangues sont plus petites et ont un goût moins acide, plus « vanillé » ; quant aux ananas, ils sont allongés et pour cela, nommés ananas bouteille. Plus doux et sucrés également. 

Quelques adresses pour les amateurs de recettes antillaises:

www.antillesresto.com

http://www.karaibes.com/recettes.htm

www.antilles-martinique.com

www.antilles-martinique.com



9 mai 2007

Les proverbes antillais

Les proverbes antillais

Ces proverbes sont issus du mélange de cultures différentes qui se sont affrontées, cotoyées pendant des siècles, des indiens arawaks, en passant par le colonialisme jusqu'à nos temps "modernes". Ils expriment souvent un mode de vie, l'appartenance à des racines africaines (actuel Bénin, Nigéria, Sénégal). On trouve donc souvent dans les proverbes créoles la présence d'animaux n'existant pas aux Antilles comme le tigre, l'éléphant ou le crocodile.

Ces proverbes démontrent  que le peuple créole est un peuple sage, plein de générosité et aussi fort de contradictions...

Pour connaitre ces proverbes, rendez-vous sur ces sites:

http://www.karaibes.com/proverbecreole.htm

http://creoles.free.fr/Cours/proverb.htm

http://antanlontan.chez-alice.fr/proverbe.htm



9 mai 2007

La musique créole

Le Gwoka

Le premier genre musical originaire de la Guadeloupe est le Gwoka. Ce terme proviendrait d'un tonneau de salaison utilisé pour la fabrication du tambour Ka, élément de base de ce genre musical.

Cette musique est née à l'époque de l'esclavage. Les esclaves se rassemblaient le soir pour jouer, chanter et danser.

Ces soirées s' appelaient « swarélèwoz »  d'après monsieur Lèwoz, propriétaire d'habitation où étaient organisées des soirées. Par extension, toutes ces soirées passées à ce genre de spectacle furent nommées ainsi.

Le spectacle qu'est le lèwoz comprend 7 rythmes de base, lents ou rapides et intermédiaires.

                                                         l_woz

 

Il y a 2 types de tambours ka :

les boulas, tambours basses pour les rythmes de base et le maké au son aigu joué par le marqueur, celui qui improvise.

                                                              mak_

Par la suite, d'autres instruments se sont rajoutés au groupe : chacha (calebasses remplies de graines), siyak, flûtes.

        Chacha                         Siyak                         Flûte

  chacha     siyak     flute

Le chant accompagne cette musique ; un soliste, conteur ou chanteur et des chœurs qui lui répondent.

La danse accompagne le tout ; elle est effectuée par des hommes et des femmes au rythme des tambours. Ces danses ont des significations particulières. Selon le rythme, elles traduisent le travail au champ, l'amour, la joie, la peine, la lutte. Ces danses expriment donc des scènes de la vie courante.

Les soirées lèwoz sont très codées ; selon le rythme, les danseurs, chanteurs et le public saura la scène théâtralisée. Certains chants sont des classiques.

Les soirées Lèwoz les plus célèbres sont celles de Sainte-Rose et celles de Jabrun à Baie Mahault.

 

Le Gwoka était très joué jusqu'au début du XX ème puis s'est estompé. Dans les années 60, il était l'attribut des indépendantistes. Aujourd'hui, il revient sur scène grâce à la volonté des Antillais de faire valoir leur patrimoine culturel.

La biguine

La biguine est née au XIX ème siècle aux Antilles.

Après l'abolition de l'esclavage, la musique créole se développa et trouva son lieu de prédilection à Saint-Pierre, capitale culturelle de la Martinique qui possédait un théâtre où se donnaient concerts et opéras. Malheureusement, la ville perdit sa célébrité avec l'éruption de la Montagne Pelée de 1902. Fort-de-France prit alors le relais.

En Guadeloupe, développement culturel arriva un peu plus tard, fin XIXème.

Des bals avec orchestre étaient donnés les samedis et dimanches et les Antillais comme les voyageurs dansaient avec frénésie au rythme de la biguine, de la valse créole et de la mazurka.

    Valse créole                  Mazurka

valse_cr_ole     Mazurka_2

Après la première guerre mondiale, cette musique arrive en Métropole et connaît ses heures de gloire entre 1918 et 1939. Les orchestres Antillais sont réputés et recherchés. Le Tout Paris danse au son de la biguine dans les cabarets.

 

La biguine est une musique née de plusieurs influences : elle mêle les improvisations jazziques de la Nouvelle Orléans aux rythmes cubains des îles proches des Antilles françaises.

Chaque orchestre a son style.

Les instruments qui composent l'orchestre sont des bois (flûte et clarinette), des cordes (guitare, banjo) des cuivres (saxo, trompette) et une batterie.

Clarinette                     Guitare                Banjo

clarinette         guitare          banjo

Saxophone            Trompette                  Batterie

saxophone_799    trompette_330    batterie

 

Si certaines biguines sont endiablées, d'autres sont plus langoureuses et permettent aux couples de se former, voir plus, si affinités.

Le zouk

Ce terme signifie à l'origine « soirée campagnarde ». Ce style musical est né dans les années 70 mais connut un succès mondial dans les années 80 grâce au groupe Kassav.

Kassav

Le zouk est le résultat de toutes les musiques qui ont influencé les Antilles.

Différents rythmes, rapides ou lents le composent.

Les succès de zouk en métropole ne sont pas les même qu'en Guadeloupe ou en Martinique ; par exemple, Frankie Vincent est surtout connu en Métropole.



9 mai 2007

Quelques traditions

Les « swaré Léwoz »

Elles allient musique, chant et danse. En effet, la musique tient une place prépondérante dans la culture créole. Ces soirées sont très répandues à la Guadeloupe, notamment à Sainte-Rose. Elles servent également à raviver les traditions (puisque ces soirées datent du temps de l'esclavage) et à resserrer les liens communautaires.

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Les combats de coqs

Ils se déroulent dans une paillote circulaire appelée le « pitt », avec une piste en terre battue. Les combats ont lieu les dimanches de décembre à juin.

Avant le combat, les volailles subissent une préparation particulière : physique tout d'abord : on leur rase cou et ventre, on les écrête et on leur affûte bec et éperons. Les jours qui précèdent le combat, on leur donne à manger des boulettes de poivre de Cayenne pour leur « échauffer le sang ». On les cagoule également toute la journée pour le rendre sensible à la lumière. Le combat commence, entre deux volatiles et se termine environ 20 mn plus tard par la mort d'un concurrent.

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7 mai 2007

Fêtes et Traditions

La richesse de la culture antillaise passe également par ses traditions et ses fêtes.

Celles-ci allient musique, danse et rires et sont un peu le moteur de cette société. L'année aux Antilles est rythmée par ses deux saisons mais aussi par ses fêtes, tant attendues de tous.

Le carnaval

C'est la manifestation la plus populaire et la plus attendue des Antilles. Elle se déroule du dernier dimanche de l'Epiphanie au mercredi des Cendres.

Jusqu'aux trois jours de fête qui clôturent le carnaval, on assiste en fin de semaine et dans chaque village à des concours de danses, de costumes et de beauté.

Pour le grand défilé final, chaque commune de l'île a préparé une chorégraphie et des costumes sensationnels.

 

Dimanche gras, les défilés débutent avec les danseurs, les danseuses et les musiciens à pieds, puis suivent des chars.

Les groupes en présences vivent un moment unique, attendu et préparé depuis des mois. Ils espèrent également ravir le prix du plus beau défilé de l'année, récompensé par une somme d'argent importante. Un jury choisi à cette occasion note les différents groupes selon des critères bien définis : beauté des costumes, respect des traditions.

Une reine choisie pour sa beauté est également élue. Puis débutent 3 jours de folie, de fête et de démesure.

Lundi Gras est le jour des « mariages burlesques » où défilent des couples curieusement assortis.

Le jour du Mardi Gras, la liesse est à son comble. Les rues sont envahies de chars, de diables et de diablesses rejoints par la population également vêtue de rouge. On danse toute la journée, déguisé et masqué. C'est une journée de démesure et de folie.

Le Mercredi sonne le glas du carnaval ; la foule vêtue de blanc et de noir porte la fête à son paroxysme jusqu'au crépuscule. A la fin de la journée, l'effigie du roi Vaval est brûlée puis jetée à la mer. Un sentiment de tristesse envahie les foules : la fête est finie, on entre dans le Carême.

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La Fête des cuisinières

Devenue un art aux Antilles, la gastronomie se fête le samedi le plus proche du 10 août.

Pour l'occasion, les 200 cuisinières regroupées en association se parent de leurs plus beaux habits et bijoux.

La fête qui se déroule à Pointe-à-Pitre débute par une messe célébrée en l'honneur de ces dames, puis continue par une longue procession dans les rues de la ville. Un grand repas (où l'on déguste des mets recherchés) suivi d'un bal clôturent la fête.

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Les autres fêtes

  • Le festival de musiques traditionnelles a lieu en juillet à Saint Anne.

Durant ce mois, on assiste à de nombreuses manifestations de musique, danses et cuisine créole dans toute la ville. A noter, les représentations de musique gwo- ka sur la plage de Sainte-Anne.

                                                            

                                                          musik                                                 

  • La Fête de la mer aux Saintes : les 14, 15 et 16 août à Terre de haut.

Grande fête populaire qui attire de nombreux touristes et aussi les habitants de la Guadeloupe continentale.

Bals de rues, soirées privées, concours de pêche, course à la nage..et d'autres attractions ont lieu.

Le 15 au matin, une Grande messe est célébrée en l'honneur de la Mer, qui fait vivre tant de Saintois, et des courses de yoles ont lieu cette même journée.

La journée du 16 est consacrée aux pêcheurs.



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